[Asia Tour 3 bis/5] Retour solo (Bruno)
Et voilà, c'est le début de la fin. Premier à quitter mes compagnons pour le retour vers Hanoï je commence mon périple au même titre qu'un bagage, dans le coffre du mini-bus (voir épisode précédent).
J'ai décidé de revenir à Pnong Phen en Bateau rapide, une sorte de cigare qui ne connait que deux vitesses, arrêt et à fond. Pour rappel nous avons mis 7h en bus à l'aller, j'en mettrai 5 au retour.
Anecdote : Je me retrouve au milieu d'un groupe de Français ( Râleurs ), un avant goût du retour...
Arrivée à Pnong Phen je visite le palais Royal et le centre religieux et Boudhiste du Cambodge. Ici le religieux et le temporel sont intimement liés, du moins en apparence. La réalité politique est toute autre, mais le Cambodge, comme le Vietnam, se remet des blessures profondes du passé coloniale puis des guerres du XXe siècle.
On est loin des foules, l'espace est vaste et permet de se sentir solitaire au mileu de la beauté florale et archicturale du lieu.
Un petit resto de rue et un hôtel plus loin me voilà en route pour Saïgon avec une rencontre amicale dans le bus. J'ai maintenant l'avantage de baragouiner quelques mots et d'être initié aux usages Vietnamiens.
Anecdote : le bus était très confortable, six heures de pur bonheur à se laisser bercer devant le défilé des plaines du delta du Mekong. Anecdote car la suite du voyage sera toute autre...mais nous y viendrons.
Il est 13h me voici à Saïgon, je rejoins la gare ferrovière dans l'espoir d'attraper un train pour Danang, à 900 km. Je le savais, je l'ai voulu, je l'ai eu, vouloir se laisser porter par les évènements un jour de Tet (nouvel an) au Vietnam a un prix. La réponse tant redoutée au guichet tombe ; pas de place avant trois jours. Une seule solution la gare routière.
14h45 je rentre dans la gare routière qui dessert le nord du Vietnam. Je me sens comme un poisson au milieu du desert un jour d'été, c'est l'effervescence totale. Une guichetière repère le grand couillon et le prend sous son aile protectrice, lui trouve une place et le fait acconpagner jusqu'au bus salvateur. Je béni encore cette femme.
15h15 je suis dans un bus qui part à 15h. Commence 20 longues, très longues heures .
Je retiendrai de ce voyage où nous étions dix pour cinq places, où la sono rythmait notre somnolence, où la vitesse, les embardées du bus, la rage du chauffeur ( et tous les autres aussi ) à considérer la deux voies comme une quatre, je retiendrai la patience, la bonne humeur et l'humour de mes compagnons. J'ai rarement fait un voyage aussi sympa avec des gens que je ne connaissais pas.
Anecdote : Dans la promiscuité du monent, à ma gauche, était blotti l'un contre l'autre un couple qui amour faisant, sans répit, ont nettement mieux supporté le voyage.
11 h du matin Danang, visite du Musé de sculture Cham et de la plus grande Pagode du coin.
En vrac cet après midi là, un motorbiker m'arnaque, une cuisinière de rue me prépare un sandwich divin, un vendeur de thé m'offre le thé, un gamin débrouillard cherche à me vendre les photos prises avec mon appareil,...
Je vais maintenant prendre l'avion pour Hanoï, j'ai pas envie.
J'ai décidé de revenir à Pnong Phen en Bateau rapide, une sorte de cigare qui ne connait que deux vitesses, arrêt et à fond. Pour rappel nous avons mis 7h en bus à l'aller, j'en mettrai 5 au retour.
Anecdote : Je me retrouve au milieu d'un groupe de Français ( Râleurs ), un avant goût du retour...
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Arrivée à Pnong Phen je visite le palais Royal et le centre religieux et Boudhiste du Cambodge. Ici le religieux et le temporel sont intimement liés, du moins en apparence. La réalité politique est toute autre, mais le Cambodge, comme le Vietnam, se remet des blessures profondes du passé coloniale puis des guerres du XXe siècle.
On est loin des foules, l'espace est vaste et permet de se sentir solitaire au mileu de la beauté florale et archicturale du lieu.
Un petit resto de rue et un hôtel plus loin me voilà en route pour Saïgon avec une rencontre amicale dans le bus. J'ai maintenant l'avantage de baragouiner quelques mots et d'être initié aux usages Vietnamiens.
Anecdote : le bus était très confortable, six heures de pur bonheur à se laisser bercer devant le défilé des plaines du delta du Mekong. Anecdote car la suite du voyage sera toute autre...mais nous y viendrons.
Il est 13h me voici à Saïgon, je rejoins la gare ferrovière dans l'espoir d'attraper un train pour Danang, à 900 km. Je le savais, je l'ai voulu, je l'ai eu, vouloir se laisser porter par les évènements un jour de Tet (nouvel an) au Vietnam a un prix. La réponse tant redoutée au guichet tombe ; pas de place avant trois jours. Une seule solution la gare routière.
14h45 je rentre dans la gare routière qui dessert le nord du Vietnam. Je me sens comme un poisson au milieu du desert un jour d'été, c'est l'effervescence totale. Une guichetière repère le grand couillon et le prend sous son aile protectrice, lui trouve une place et le fait acconpagner jusqu'au bus salvateur. Je béni encore cette femme.
15h15 je suis dans un bus qui part à 15h. Commence 20 longues, très longues heures .
Je retiendrai de ce voyage où nous étions dix pour cinq places, où la sono rythmait notre somnolence, où la vitesse, les embardées du bus, la rage du chauffeur ( et tous les autres aussi ) à considérer la deux voies comme une quatre, je retiendrai la patience, la bonne humeur et l'humour de mes compagnons. J'ai rarement fait un voyage aussi sympa avec des gens que je ne connaissais pas.
Anecdote : Dans la promiscuité du monent, à ma gauche, était blotti l'un contre l'autre un couple qui amour faisant, sans répit, ont nettement mieux supporté le voyage.
11 h du matin Danang, visite du Musé de sculture Cham et de la plus grande Pagode du coin.
En vrac cet après midi là, un motorbiker m'arnaque, une cuisinière de rue me prépare un sandwich divin, un vendeur de thé m'offre le thé, un gamin débrouillard cherche à me vendre les photos prises avec mon appareil,...
Je vais maintenant prendre l'avion pour Hanoï, j'ai pas envie.